« De toute urgence » – Pauline Allié, artiste en création ici !

De toute urgence … Quelle urgence ? Celle du climat ? De la biodiversité ? Du vivre ensemble ? De la solidarité ? Des rencontres ? Cet automne, nous accueillons pendant 3 semaines une autrice et scénariste, Pauline Allié, pour interroger, au contact des habitantes et des habitants, de manière créative et artistique, la thématique «De toute urgence». 

Apéro - rencontre

Mardi 10 octobre

Bureau des récits du futur

Retrouvez Pauline Allié pour lui confier votre vision du futur ou venez simplement discuter avec elle sur le marché de Castellane et à la bibliothèque de La Palud-sur-Verdon.

Samedi 14 octobre

Jeudi 26 octobre

Ce questionnaire, établi par Pauline Allié, a pour vocation de soutenir son exploration du territoire. Pour celles et ceux qui voudraient bien y répondre, il s’agit de rendre compte de ce que vous avez personnellement fait, vu, entendu, senti, ressenti, pensé, etc., indépendamment de ce que d’autres ont pu vous dire ou vous suggérer. Si certaines questions vous semblent non adéquates ou vous embarrassent pour une raison ou une autre, vous pouvez bien entendu ne pas y répondre.

Les personnes qui n’étaient pas disponibles à ces dates, pouvaient répondre aux questions des Pauline Allié en utilisant le questionnaire en ligne.

Voici les résultats de la collecte :

« Entre ciel et terre »
Etat des lieux éco-poétique effectué par Pauline Allié
Octobre 2023

Dans le cadre de ma résidence de territoire autour de la question des urgences « De toute urgence ! » j’ai établi une liste de questions éco-poétiques que j’ai adressées aux habitants des différentes communes touchées par la résidence. Ce questionnaire a suivi mon travail d’exploration du territoire. Il m’a servi de guide dans certaines discussions avec les habitants, il m’a aussi permis de rebondir sur d’autres sujets qui m’étaient jusque-là inconnus. J’ai pu découvrir de nouveaux paysages, des rapports attentionnés au monde. En tout, j’ai reçu une petite dizaine de réponses à mon questionnaire. La plus jeune participante avait 5 ans et demi. Certaines réponses ont été utilisées lors de la lecture performée que j’ai donnée le vendredi 20 octobre 2023 à La Palud-sur-Verdon. Je remercie vivement toutes les personnes ayant pris le temps d’y répondre.

– Est-ce que vous pouvez me décrire un ciel particulièrement insolite que vous avez vu dans votre région ? (Couleur, état, mouvements, période, année, etc.)
Nos brumes. Nos belles brumes. Au matin, du blanc aux fenêtres. Côté cuisine, un rayon lumineux éclaire par derrière le coton blanc. Et puis le soleil perce, écarte les blanches traînées, et la brume flotte et descend les étages du paysage et fait l’édredon sur le village de Barrême, dans la vallée en dessous. Elle reste suspendue encore quelques heures ou recouvrira toute la journée le village, tandis qu’à St jacques le regard s’émerveille de la lessive blanche du bas et du bleu du ciel en haut.

Les sortes d’OVNI au dessus des montagnes que l’on les appelle des nuages lenticulaires. Cela se produit particulièrement en hiver en sortie dans la neige.

Couleur pomme verte en fin de journée avec gros nuages en hauteur plutôt l’automne.

Une nuit de pleine lune à couper le souffle. La lumière argentée projette des ombres gigantesques. Un silence peu commun, tout semble figé, les grillons se sont tus, une petite brise fait vibrer les formes au sol qui se mettent à scintiller. Je me lève et vais marcher dans l’herbe afin de m’abreuver de ce moment magique et énigmatique.

La lune perce le ciel d’une nuit noire. Trouée lumineuse qui m’invite à passer derrière.

Le rose dans le ciel en fin de journée.

– Avez-vous déjà eu peur de la météo ? (Chaleur écrasante, vent violent, pluie diluvienne, froid glacial, etc.)
Tout en haut. Dans le pâturage, sur la ligne de crête, on marche léger, naïf, tout petit dans l’immensité on marche à pas de géant, effronté, insolent. Mais un jour en un instant on ruisselle de la trombe d’eau, soudain le grondement de l’orage, les éclairs, le tonnerre. Alors on entre en prière, on plonge vers la terre mère, on se plaque et s’allonge pour se fondre dans le sol, on vénère la moindre anfractuosité. La foudre cherche une victime, la foudre s’abattra sur toute verticalité, homme, bête, arbre. Joyeux marcheur, la foudre n’est pas une légende.

Peur de la chaleur écrasante et surtout avec vent, cela m’évoque les feux de forêt, dont les gens sont très marqués autour de St André (2000 ha sont parti en fumé en 1982, ça a traumatisé les gens, et même moi qui suis arrivée après, j’ai vécu longtemps sur un lieu isolé en partie entouré de ces arbres calcinés).

Orage très violent, une maison que j’avais en bord de canyon, la foudre est tombée plusieurs fois dessus. Pas peur mais impressionnée.

Le déchainement des orages ici peut être impressionnant. Le chien tremblant se réfugie sous la tabelles éclairs zèbrent le ciel, la foudre tombe en grand fracasse compteur déclenche. Bien à l’abri dans la maison, à la bougie s’il fait nuit, on contemple le spectacle et on attend l’accalmie.

– Dans L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono, le personnage d’Elzéard Bouffier juge que son pays est en train de mourir par manque d’arbres, alors il décide d’en planter par milliers. Si votre territoire était en train de mourir, quelle serait votre arme pour le sauver ?
Arme pour sauver mon pays : le reboisement se fait tout seul avec les parcours des moutons abandonnés proches des villages. Il faudra, pour la biodiversité, plutôt veiller à ce que les milieux ne se referment pas trop autour des villages… Je pense qu’une autre utilisation de l’eau, surtout en ce qui concerne l’arrosage, est nécessaire. Planter des arbres, et surtout en milieu bâti, est pour moi un outil d’adaptation. Créer des îlots de fraîcheur.

Arme ? je ne sais pas. Je pense à arbre par contre. Je pense que j’aimerais planter des ginkgo biloba.

Le territoire se meurt par manque d’eau, à cause des incendies, grignoté par des espèces envahissantes, à cause de l’exode des jeunes qui ne trouvent pas à se loger parce que le prix de l immobilier devient indécent. A chacune de ses plaies des réponses, des comportements individuels à adopter. Consommer moins d’eau potable sera mieux que rechercher encore plus de ressources en eau, récupérer l’eau des toitures pour l’arrosage, installer un double circuit pour récupérer l’eau des vaisselles et douches pour les chasses d’eau, laver moins souvent des vêtements pas vraiment sales… Oui il est temps d’adopter des comportements citoyens.

J’appellerai Dieu.

– Considérez-vous que le Parc Naturel Régional des Gorges du Verdon est un territoire fragile ? Vulnérable ?
PNRV fragile. Avec le fil rouge de l’eau que représente le Verdon déjà, et les ressources en eau qui risquent de diminuer, les conflits d’usages autour de cette ressource. Puis l’exposition à la sécheresse grandissante, la végétation peut périr, être remplacée, puis les espèces animales qui en dépendent également.

Un parc naturel régional n’est pas un sanctuaire où l’on ne pénètre pas et on laisse la nature faire son œuvre; c’est un lieu où vivent des hommes et ou des hommes viennent se ressourcer. De là à laisser faire n’importe quoi, il n’en est pas question. Il faut vivre dans ce joyau en toute intelligence, en ne faisant rien d’irréversible et en toute intelligence et en pensant à la postérité. Alors oui ce territoire est vulnérable car l’homme n’est pas toujours raisonnable.

– Est-ce que la vulnérabilité peut aboutir à quelque chose de positif ? Si oui, comment ?
Une meilleure concertation, dialogue sociétal, entre les acteurs, les habitants, quant aux dangers encourus et les pistes de solution, une meilleure co-construction de notre avenir. Plus de solidarité.

Une solidarité de volonté de protéger.

Une envie d’écouter et d’aider.

– Avez-vous le sentiment d’habiter dans un territoire délaissé par les pouvoirs publics ?
Nous sommes si peu nombreux sur un immense territoire ( 4ème désert de France, je crois) et nous avons parfois le sentiment de ne pas trop peser dans la balance et d’être parfois oublié. Pourtant la commune perçoit des dotations d’états, des subventions européennes, des aides régionales pour certaines opérations comme partout en fonction du nombre d’habitants qui ne suffisent pas à l’entretien et la sauvegarde des patrimoines. Manque crucial de transport en commun, même pour aller au lycée les jeunes doivent aller chercher le bus à Castellane.

En partie oui, nous n’avons presque plus rien ici, la poste n’ouvre que le matin, c’est un désert médical et les démarches importantes se font à 70km d’ici.

Sentiment de délaissement : concernant les services publics oui. Manque de transports en commun, maisons de santé avec spécialistes, lycées, administrations présentes sur le territoire (impôts etc.).

– Depuis les années 2010, des grandes villes occidentales connaissent ce que des chercheurs nomment des « épidémies de solitude ». Il existe même, au Japon, un ministère de la solitude. Pensez-vous que les campagnes soient moins touchées par la solitude que les villes ?
Je pense que les campagnes peuvent être autant touchées que les villes – je pense au confinement qui a été dur à vivre pour nombre d’entre nous. Pour les gens qui n’ont pas de famille à proximité, la solitude peut constituer un vrai problème, d’autant plus que tous n’habitent pas au centre d’un village mais parfois dans des hameaux isolés. Pour voir des gens il faut souvent sortir ce qui n’est pas évident pour tous. Et des points de rassemblement autour d’un intérêt partagé il n’y en a pas tellement.

Dans nos campagnes, comme partout, personne n’est à l’abri de la solitude que peut engendrer l’éloignement des proches, la maladie, ou le dénuement.

Oui, il y a les arbres et les gens.

– Si un ministère de la solitude existait en France, quelles seraient vos revendications ?
Ici beaucoup apprécie la solitude par choix. Souvent en communion avec l’environnement, épris d’indépendance. Etre seul par choix quand on sait que le voisin guette, que les gens sont prêts à aider, qu’il y a un tissu associatif qui propose de nombreuses activités dont un café éphémère lors de la fermeture annuelle des bars, des services, des bars lieu de rencontre, un magasin d’alimentation ouvert presque toute l’année, des services comme la poste. Cependant l’ennemi écran est tout de même bien là, provoquant un individualisme destructeur du tissu social, comme partout. Nous avons choisi de vivre ici avec mon conjoint et d’y élever nos enfants en 1990, et ça me correspondait vraiment car je ne supportais plus l’anonymat délétère et mortifère des grandes villes et que j’avais besoin d’être proche de la nature pour me ressourcer.

Plus d’habitats participatifs intergénérationnels et des lieux de rencontre pour tous et des subventions aux associations qui font des actions de solidarité. Organisation d’un transport pour les courses et marché et démarches administratives. Sorties en commun pour aller au cinéma théâtre et autre évènements culturels.

Mettre en lien les gens, proposer des rendez-vous pour tout âge autour de débats, repas partagés, sorties nature, sorties culturelles, ateliers etc. Et transport gratuit pour les participants qui habitent un peu plus loin pour s’y rendre.

Créer des chorales partout où je passe.

– Que pensez-vous du slogan : « Pas de futur sans nature » ?
200% pour !!!

C’est un slogan très juste mais un peu creux et facile. Nous sommes tous en train de la dénaturer et aussi ou surtout ceux qui taguent les falaises…

Oui, pas de futur sans arbre.

– Avez-vous déjà entendu parler de la future charte du Parc Naturel Régional du Verdon (2023-2028) ?
Oui la charte 2023-2028, j’ai participé à sa rédaction. On y a beaucoup travaillé en concertation avec la population, et sur proposition des technocrates et techniciens pour atteindre les objectifs nécessaires à son adoption par les instances. Parcours nécessaire pour l’obtention des subventions. Une vraie usine à gaz, parfois des objectifs exhaustifs, mais respectables, ce vers quoi il faudrait tendre, un semblant inatteignables. Mais pas à pas on avance.

– Est-ce que le terme « Urgence climatique » vous fait peur ?
Un peu, même si je ne perds pas complètement espoir de pouvoir atténuer les effets.

Non.

Pas peur dans le sens peur pour moi même. Je pense qu’on ne changera pas nos habitudes et notre vie qui est polluante et plein de gaspillages. Donc juste un sentiment d’impuissance.

Le terme « urgence climatique » est choisi pour faire peur, et sa description m’indispose, on va droit dans le mur, conscients et démunis. Fin de notre civilisation de surconsommation énergivore non respectueuse de notre planète. Les résolutions d’amélioration prises ne sont pas tenues, voire on nous ment : on favorise le tout libéral et le profit à tout azimut en ignorant le bien commun.

– Pouvez-vous me citer un effet concret du changement climatique constaté sur votre territoire de vie et/ou de travail ?
Moins d’eau au village. Arbres qui meurent.

Les canicules de l’été, l’été qui dure jusqu’au 15 octobre cette année, les pénuries d’eau, les niveaux des rivières en été.

– Le Genévrier de Phénicie est une espèce d’arbres implantés dans les falaises les plus escarpées des Gorges du Verdon. Deux études ont récemment démontré que certains individus étaient âgés de 1300 ans. Que restera-t-il, selon vous, en 3323 ?
Il restera toujours des arbres.

Les genévriers de Phénicie y seront toujours, mais plus les mêmes individus. Ce seront probablement des arbres qui résisteront aux changements climatiques, ils sont des précurseurs d’un nouveau type de végétation beaucoup plus sécharde et résistant au longues périodes sans pluie. Désertification ?

Pas les mêmes en tout cas mais espérons que ça sera d’autres genévriers qui ont poussé depuis.

– Aimez-vous la marche ? Que procure-t-elle chez vous ?
Oui (c’est en plus mon métier…). A part de l’argent, je sens un apaisement et les pensées qui fusent plus que quand je suis immobile. Mais en même temps les idées se rangent, se concrétisent. La plupart des bonnes idées me viennent en marchant.

La marche, j’adore, c’est pour moi une raison de vivre !! J’ai toujours marché, et je suis resté dans une région qui m’a séduite par son aspect sauvage et accueillant la marche en toute saison. Sincérité, prise de distance avec le quotidien, effort mesuré, curiosité, partage…

– Pratiquez-vous des activités de plein air, au contact direct de la nature ?
Oui, surtout la marche maintenant, avant plus de vélo, ski, ski de randonnée, raquette, un peu d’escalade et alpinisme. (J’ai malheureusement de l’arthrose aux genoux, l’idée de ne plus pratiquer la montagne me ferait flipper !).

Je sors les chèvres et je me promène avec elles.

Comment définiriez-vous le lit du Verdon ? Sauvage ? Méchant ? Puissant ? Limpide ?
Pourri, rabougri, pas comme avant.

Limpide, sauvage par endroits malgré le fait que son débit soit régi par un barrage. Méchant il peut l’être (j’étais presque coincée avec un groupe un jour de lâcher d’eau imprévu), mais je ne dirais pas que ce soit la méchanceté (au sens « il fait exprès ») plutôt de la puissance.

Cela dépend selon secteur. A St André très sauvage, large, avec un tressage des chenaux. J’adore m’y promener et baigner. Après Castellane : maîtrisé, car régulé par les débits des centrales en amont. Mais pourtant toujours puissant, lors des lâchers d’eau on a une idée de ce qu’une crue naturelle pourrait faire. Non, pas de méchanceté.

– Avez-vous l’impression de cohabiter avec le sauvage ? Si oui, est-ce que la cohabitation se passe bien ?
Pendant 28 ans, j’ai vécu dans une maison complètement isolée, au bout de plus d’un km de piste, sans aucun voisin, sans électricité au début, avec notre source. Là j’avais vraiment l’impression de vivre avec le sauvage. Et j’ai adoré, en aucun moment j’ai eu peur, même seule la nuit. Depuis j’ai du quitter cette maison, avec beaucoup de mal, tellement ce site faisait partie de moi. Je cherche le sauvage en allant dormir dans mon hamac l’été dans la forêt au bord du lac. Avec des amis à proximité sur le site ou toute seule.

Je suis loin de toute autre habitation et le loup a déjà mis son empreinte et sa crotte à côté de la maison, les sangliers ravagent régulièrement le jardin et les fourmis me bouffent l’isolation. L’autour des palombes prend régulièrement une poule. L’année dernière j’étais envahi de guêpes et frelons et cette année de la pyrale du buis. Je dirais que je prends sur moi. C’est moi qui habite chez eux après tout.

Je vis avec les loups.

– Vous sentez-vous plus vivant en regardant le ciel ou la terre ?
La terre.

Le ciel.

Les pieds sur terre la tête dans les étoiles, question d’équilibre ! Allongée sur un sol douillet à regarder défiler les nuages ou scruter les étoiles filantes, avoir les mains dans la terre et regarder la graine sortir de terre et se grandir vers le ciel, nager sous l’eau au milieu des poissons et des plantes aquatiques.

– Est-ce que vous vous étonnez souvent du paysage de votre région ? Du temps qu’il fait ?
Au moment où j’écris, un bel orage est en action. Celui ci je ne m’y attendais pas ! Les éléments ici se déchainent parfois de façon assez violente, ceci s’accorde avec la démesure du relief. Lorsque je rentre chez moi à Galetas, c’est comme une porte qui s’ouvre sur un domaine de toute beauté et je m’émerveille à chaque fois.

Étonnée, mais surtout émerveillée. Quand je reviens au bout d’un temps, j’ai les larmes aux yeux.

Je suis toujours étonnée du ou des paysage(s) de ma région. De la beauté, diversité, austérité aussi. L’environnement sauvage va de pair avec le caractère des gens de la montagne. Et je suis étonnée du temps également, au début je ne pouvais jamais faire de sieste par beau temps, de peur de louper le beau temps (en venant de Suisse…), maintenant ça va. Ce que j’apprécie de plus en plus : le début d’une pluie d’été, d’un orage : je me mets dehors sur les marches de mon entrée et regarde, écoute, sens la pluie, l’odeur. J’adore – et je me dis que ces pluies là seront de plus en plus attendues.

Paysages à écrire

Pauline Allié vous propose de vivre deux ateliers d’écriture … en itinérance pédestre !

Lors d’une courte marche au Point Sublime et une longue randonnée au Mont Chiran, l’observation permettra d’explorer la notion de dérèglement climatique à travers un relevé précis et détaillé du paysage. Le moindre petit dérèglement sera l’occasion d’imaginer les récits les plus fous.

Venez pour l’un, pour l’autre, ou pour les deux ! Inscription indispensable.
Replis prévus en cas de pluie.

Samedi 14 octobre

Dimanche 15 octobre

Paysages à dire

Un atelier autour de la lecture à voix haute.

En utilisant des fragments de textes écrits, trouvés, récoltés et archivés par l’autrice durant sa résidence, chacun sera amené à expérimenter la lecture à voix haute afin de faire de l’écriture une expérience orale et collective.

Inscription indispensable.

Samedi 21 octobre

Dimanche 22 octobre

Clap de fin

Venez partager un verre avec Pauline Allié et écouter où l’ont menée vos rencontres, vos réflexions, vos rêves … entre Alpes et Provence.

Apéritif partagé : chacun amène à grignoter, nous offrons les boissons.

Voici la production des deux classes de 6ème du collège de Castellane :
Affiche

dépliant

Vendredi 27 octobre

Résidence co-organisée par Art & Culture-La Chouette et le Parc naturel régional du Verdon, en partenariat avec le Réseau des médiathèques de la CCAPV, le CABAS et les mairies de Castellane, La Palud-Sur-Verdon et Rougon

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